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Kystes hydatiques multisystémiques : la place du traitement médical - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.390 
F. Adila , R. Boucetta, F. Chiba, F. Ziane, T. Brahimi, A. Zitouni
 Service de pneumologie, hôpital central de l’Armée, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’hydatidose est une anthropozoonose non contagieuse récidivante et non immunisante [1] qui sévit à l’état endémique en Algérie avec un taux de prévalence de l’ordre de 3,4 à 4,6 cas pour 100 000 habitants. L’atteinte pulmonaire est fréquente mais rarement isolée. Le traitement de cette parasitose est essentiellement chirurgical mais la thérapie médicamenteuse reste utile dans les formes disséminées multisystémiques inopérables.

Méthodes

Notre étude est rétrospective, descriptive sur dossier du patient, concernant dix cas diagnostiqués au niveau du service de pneumologie de l’hôpital Central de l’Armée comme hydatidose multiple inopérable avec atteinte pneumo-rénale bilatérale et hépato splénique. Nos malades ont été mis sous 800mg d’albendazol par jour avec des cures de 28jours espacées de 15jours d’intervalle libre (trois à quatre cures au total en fonction de la tolérance clinique et biologique et la réponse au traitement). L’efficacité thérapeutique était jugée par tomodensitométrie thoracoabdominale à la fin du traitement. La réponse est considérée favorable avec la disparition (guérison) ou diminution de la taille des kystes de plus de 25 % (amélioration).

Résultats

Cliniquement, sept patients avaient un prurit transitoire à l’initiation du traitement avec régression spontanée en quelques jours. Sur le plan biologique, une augmentation importante des enzymes hépatiques a été enregistrée chez quatre malades et conduisant à l’arrêt de l’albendazol après trois cures. Quant à la réponse morphologique et sur 91 kystes, nous avons constaté une réponse favorable dans 87 % des cas avec guérison dans 41 % et amélioration dans 46 %. Le traitement médical à base d’albendazol était globalement bien toléré sur le plan clinique et le résultat morphologique était rassurant, mais la toxicité hépatique reste une préoccupation majeure limitant son utilisation pour des durées plus longues.

Conclusion

Le traitement radical de l’hydatidose est chirurgical mais la thérapie médicale antiparasitaire garde son intérêt dans les formes systémiques non opérables avec une efficacité discutable et des effets secondaires non négligeables (particulièrement hépatiques). Le traitement médical doit être utilisé avec prudence afin de rechercher à temps et gérer des éventuels effets indésirables. Une évaluation des protocoles thérapeutiques standardisés à grande échelle demeure indispensable.

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Vol 15 - N° 1

P. 218 - janvier 2023 Regresar al número
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